Image d'un champ agrivoltaïque

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Non à l'installation de panneaux photovoltaïques sur nos terres agricoles,
non à l'agrivoltaïsme !

Nous, membres de l’association Protégeons le ségala cordais, luttons contre les projets qui visent à industrialiser les espaces naturels, forestiers et agricoles au profit des énergies renouvelables et au détriment de l’environnement, de la biodiversité et du cadre de vie sur le carmausin ségala et le plateau cordais.

Nous sommes farouchement opposés, entre autres, à l’agrivoltaïsme, pratique consistant à couvrir des hectares de sols agricoles avec des panneaux photovoltaïques pour associer la production d’électricité à la culture des terres et l’élevage.

Nous y sommes opposés pour 12 raisons :

  1. La France est déjà un pays producteur d’électricité bas carbone mais l’Europe nous oblige à déployer des énergies renouvelables. En effet, nous sommes le second pays européen et septième pays mondial ayant l’énergie la plus décarbonée.
  2. La France surproduit de l’électricité, à tel point que nous avons déjà été contraints de payer pour exporter ce surplus.
  3. Le développement rapide des énergies renouvelables apporte beaucoup de complexité à la gestion du réseau électrique, en témoigne le blackout en Espagne en Avril 2025.
  4. 1 million d’hectares risquent de se voir installer des panneaux sur le territoire français.
  5. La France autorise une couverture des parcelles agricoles de 40 %. L’INRAE alerte et prévoit une chute des rendements agricoles au-delà de 20 % de couverture.
  6. Les parcelles agrivoltaïques peuvent être entièrement clôturées. De ce fait, nous assisterons à une concentration de gibiers sur les parcelles non clôturées et sur les routes provoquant localement une hausse des dégâts et accidents.
  7. Le Conseil National de la Protection de la Nature évoque un impact négatif sur la faune et la flore lié à la pratique de l’agrivoltaïsme mais aussi aux travaux de raccordements électriques.
  8. L’agrivoltaïsme apporte une forte dégradation visuelle de l’environnement avec des panneaux photovoltaïques installés à 4,5 mètres de hauteur sur des parcelles de plusieurs hectares.
  9. Les panneaux photovoltaïques peuvent être installés sur des parcelles proches d’habitations et conduire à une forte baisse des valeurs immobilières d’un village.
  10. Ces mêmes panneaux auront également un impact sur le tourisme notamment du plateau cordais provoquant ainsi un manque à gagner pour ce secteur et les villages alentours.
  11. Les propriétaires et exploitants de parcelles agricoles recevront une rente annuelle comprise entre 2000€ et 4000€ par an et par hectare. Cette manne financière encourage le développement de la filière agrivoltaïque et donc, conduit en la spéculation de la valeur des terres agricoles et à l’impossibilité à un nouvel agriculteur de s’installer.
  12. Les contrats entre les promoteurs et les agriculteurs sont établis pour de longues durées, jusqu’à 40 ans voire plus pour certains. Il n’est pas certain que le coût de démantèlement de toutes ces infrastructures privées provisionné aujourd’hui suffise dans 40 ans.

Nous soutenons le métier d'agriculteur qui, avant tout, cultive ses terres et élève ses bêtes pour garantir notre autonomie alimentaire.

Nous défendons une production d’électricité photovoltaïque uniquement sur les espaces artificialisés et les toitures, dans la mesure où ces installations n’impliquent pas une artificialisation supplémentaire du sol non nécessaire.

Pour toutes ces raisons, nous demandons l’arrêt des projets agrivoltaïques dans les villages du carmausin ségala et du plateau cordais pour lesquels une majorité des habitants s’y opposent.

Quelques articles sur l'agrivoltaïsme

Ne tombons pas dans le panneau de l'agrivoltaïsme !
Youtube

La Confédération paysanne est le seul syndicat à dénoncer les dérives de l'agrivoltaïsme. Des panneaux sur nos hangars pas sur nos hectares. On vous explique pourquoi en vidéo.

Youtube
L’agrivoltaïsme : nouvel eldorado des producteurs d’électricité, miroir aux alouettes pour les agriculteurs
France Inter

1 million d’hectares sont envisagés pour installer des panneaux solaires dans des fermes, sur les cultures ou les élevages, pour produire de l’électricité. Des projets largement surdimensionnés par rapport aux besoins et qui ne sont pas une si bonne affaire que ça pour les agriculteurs.